Après une première période difficile au niveau du comportement des élèves, j'ai décidé de mettre en place un contrat de comportement personnalisé pour chacun des élèves.

Ce contrat vient en complément du système mis en place dans la classe de référence de l'élève. Il a pour but de cibler des objectifs précis auxquels l'élève peut se référer seul, avec l'aide de l'adulte ou avec ses parents. Les objectifs ne sont pas figés sur l'année et peuvent évoluer à chaque période en fonction des besoins. 

Il est impératif que ce contrat soit une totale collaboration entre l'équipe pédagogique, l'élève et les parents afin que celui-ci fonctionne d'où l'intérêt de remplir un bilan chaque semaine. J'effectue ce bilan avec l'élève afin qu'il donne son ressenti vis à vis de ses objectifs : les a-t-il atteints? Respectés? Enfreints? Qu'a-t-il fait de bien cette semaine qui n'est pas inscrit dans son contrat?

Pour les élèves n'ayant pas besoin d'un contrat de comportement, j'ai mis en place en parallèle un contrat d'élève. Celui-ci fonctionne sur le même principe et reprend des objectifs plus généraux comme la concentration et la posture en classe, mais qui toutefois n'entravent pas l'atmosphère du groupe-classe.

Après plusieurs séances de manipulation sur la comparaison de nombres, mes élèves ont toujours des difficultés pour identifier le plus grand ou le plus petit nombre parmi un choix de deux ou trois nombres. Lorsque le nombre est représenté sous forme de collections, cela ne pose pas de problème puisque les élèves peuvent dénombrer; en revanche, lorsque le nombre est représenté avec l'écriture chiffrée, l'obstacle apparaît.

J'ai donc décidé de créer une échelle des nombres de 0 à 20 afin d'aider les élèves visuellement. Il s'agit d'une frise numérique améliorée, imageant davantage la grandeur des nombres les uns par rapport aux autres. Grâce à cet outil, les élèves peuvent identifier en pointant du doigt ou en entourant les nombres à comparer. Plusieurs éléments visuels les aident à se repérer sur l'échelle : les signes "-" et "+", la flèche longeant l'échelle et principalement l'échelle elle-même qui positionne les nombres du plus petit au plus grand.

Afin d'améliorer les performances de mes élèves en lecture, nous avons mis en place un projet sur l'année autour de la fluence.

Après avoir découvert le fabuleux travail de TeacherCharlotte avec Vélociraptor, j'ai décidé de compléter ce travail pour mes élèves non-lecteurs. 

Je suis le même principe pour compléter le graphique sauf qu'il ne s'agit pas de chronométrer le nombre de mots lus en une minutes mais plutôt le nombre de syllabes lues en une minute. Cela encourage les élèves non-lecteurs à passer au niveau supérieur de difficulté. En effet, j'ai établi une progression en lien avec les sons travaillés en étude du code en parallèle. Chacun des élèves peut donc avancer à son rythme. 

Ce travail de fluence permet l'automatisation  de la lecture des syllabes pour les élèves non-lecteurs puis des mots pour les élèves lecteurs, tout en améliorant la vitesse et l'intonation de la lecture ainsi que le respect de la ponctuation.

Les séances que je mets en place suivent une démarche assez simple. De plus, chaque élève a toujours son fichier à disposition afin qu'il puisse s'entraîner lors des temps en autonomie. La lecture peut être travaillée par l'élève en dehors des séances spécifiques dédies à la fluence. 

Pour en revenir à la démarche que j'utilise, elle se compose de 6 étapes :

L'élève lit silencieusement ou à haute voix son texte;

Le vocabulaire incompris par l'élève est explicité par l'enseignante;

L'élève s'entraîne 5 à 10 minutes sur son tableau ou son texte;

L'enseignante chronomètre l'élève et lui indique le nombre de mots lus en une minute;

L'enseignante explicite et corrige oralement les erreurs commises par l'élève après chaque lecture ;

L'élève retranscrit sur son graphique ce nombre.

Après m'être inscrite au projet film d'animation proposé par la circonscription, j'ai décidé de créer des documents structurés avant de commencer le projet avec les élèves. Cette année, pour nous, le thème principal s'articule autour des émotions

La première étape de création consiste à réfléchir au scénario du film. Il faut identifier avec les élèves le cadre de l'histoire,  ses personnages et leurs actions principales. .

Ensuite, il est nécessaire de créer un storyboard. Ce document permet de préparer la production du film puisqu'il met en avant les différents plans du film. Il réunit plusieurs informations indispensables lors des prises de vue et du montage du film tels que les dialogues,  les décors ou bien encore la bande-son.